Après de longues heures d'avion, Steph ne rêvait que de pouvoir découvrir un peu l'endroit qu'il habiterait durant un moment. Il ne savait toujours pas combien de temps il allait rester, cela dépendrait de tout un tas de facteurs, comme s'il se plaisait ici ou s'il rencontrait des gens avec qui il créerait des liens. Aussitôt entré dans l'aéroport, l'Italien alla s'acheter un café, c'est que le voyage l'avait épuisé plus qu'il n'aurait pu le croire. Il sorti ensuite, question de se rendre dans son nouveau chez lui pour y poser ses affaires avant d'aller explorer les alentours. Comme il avait beaucoup de valises et ne connaissait pas du tour l'île, il préféra utiliser un moyen de transport plus fiable que ses pieds, surtout qu'il n'avait pu s'empêcher de chausser ses magnifiques bottes de cuir noires à talons hauts.
Il vit un taxi passer. Tout de suite, il se dit que ce serait l'idéal comme véhicule, mais il n'avait jamais su comment en appeler un, puisqu'il n'avait jamais eu à le faire. Il observa donc les alentours afin d'essayer de trouver quelque chose qui ferait l'affaire. Cela ne prit pas de temps avant qu'il aperçoive une entrée de métro. Stephane prit cette direction. Il s'arrêta sur un banc pour sortir son porte-feuille, lequel contenait de l'argent américain, puisqu'il avait pris la peine d'en acheter avant son départ. Il paya le métro et alla attendre qu'il arrive. Les gens le regardaient beaucoup. Il était habitué, car il n'avait pas une apparence très commune. D'ailleurs à ce moment-là, des pantalons noirs moulants couraient se cacher sous ses bottes. Il portait également une chemise verte recouverte d'un long manteau noir qui cadrait plutôt bien avec ses cheveux roses aux reflets violets. C'était sans compter les deux gros sacs qui pendaient de ses épaules et les quatre valises à roulettes qu'il trainait derrière lui. Rien de moins pour se faire remarquer dans la foule.
Le métro arriva finalement et il réussit tant bien que mal à prendre place à l'intérieur. Il s'appuya le dos contre l'une des parois du wagon étant donné qu'il ne restait aucune place assise. L'endroit était bondé et les gens n'appréciaient pas du tout que l'Italien prenne tant de place avec tous ses bagages.